Entre 2013 et 2023, Israël a reçu des quantités massives d’armes en provenance des États-Unis, de l’Allemagne, de l’Italie, mais également de la Belgique et de la France. Ces exportations, souvent critiquées par les défenseurs des droits de l’homme, soulèvent des questions importantes sur le rôle de ces pays dans le prolongement des conflits dans la région et leur responsabilité dans l’utilisation des armes fournies.
Les États-Unis : 65,6 % des transferts d’armes
Les États-Unis sont le plus grand fournisseur d’armes à Israël, avec environ 65,6 % des transferts totaux. Depuis des décennies, Washington soutient militairement Israël à travers des accords bilatéraux stratégiques. Parmi les équipements livrés figurent des avions de combat, des systèmes antimissiles, des véhicules blindés et des munitions. L’aide militaire américaine, qui s’élève à 3,8 milliards de dollars par an, renforce la supériorité militaire d’Israël dans la région.
L’Allemagne : 29,7 % des transferts
L’Allemagne, deuxième plus grand exportateur, représente environ 29,7 % des ventes d’armes à Israël. Ce partenariat a inclus la fourniture de sous-marins de classe Dolphin et d’autres systèmes avancés. Les exportations allemandes vers Israël ont connu une augmentation spectaculaire ces dernières années, malgré des critiques concernant l’utilisation de ces armes dans les territoires occupés.
L’Italie : 4,7 % des transferts
Bien qu’elle arrive derrière les États-Unis et l’Allemagne, l’Italie a aussi fourni des systèmes militaires importants à Israël, notamment des technologies aériennes et défensives. Ces exportations, bien que plus discrètes, font partie d’un partenariat stratégique de longue date.
La Belgique : une politique ambiguë
La Belgique, malgré des déclarations affirmant des restrictions strictes, continue de fournir des armes à Israël. Bien que le pays ait mis en place une politique de contrôle sur l’exportation de matériel militaire vers les zones de conflit, des écarts subsistent entre les annonces politiques et la réalité des transactions.
La France : soutien à la défense israélienne
La France a également contribué aux capacités militaires israéliennes, en particulier par la fourniture de composants pour le système de défense Iron Dome. Les exportations françaises d’armement vers Israël, bien que plus limitées, demeurent une part importante du soutien européen à l’arsenal israélien.
Impacts des exportations d’armes et critiques
Ces transferts massifs d’armes vers Israël ont des répercussions directes sur le terrain, notamment dans les conflits en cours avec Gaza. Des organisations comme Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé à plusieurs reprises l’utilisation de ces armes contre des civils, ce qui pourrait constituer des violations du droit international humanitaire.
En outre, certains pays européens, tels que la Belgique et la France, font face à une pression croissante de la part d’ONG et de leurs propres populations pour suspendre ces exportations, qui alimentent la violence dans la région.
Les exportations d’armes vers Israël, provenant principalement des États-Unis, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Belgique et de la France, jouent un rôle crucial dans le maintien de la supériorité militaire israélienne. Toutefois, ces ventes sont de plus en plus contestées, tant au niveau éthique que légal, à mesure que se poursuivent les conflits israélo-palestiniens.
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