Netanyahou et la guerre totale : la haine destructrice contre les Palestiniens

La haine de Netanyahou pour les Palestiniens : un appel à la guerre totale

Lors d’un discours incendiaire prononcé à l’Assemblée générale des Nations unies, Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, a réaffirmé sa détermination à poursuivre la guerre contre Gaza jusqu’à obtenir ce qu’il appelle une « victoire totale ». Ce discours reflète la haine profonde que Netanyahou nourrit envers les Palestiniens, justifiant ouvertement des actions militaires brutales et une politique de répression implacable contre Gaza, déjà accablée par des décennies de blocus et de violence.

Netanyahou a utilisé le massacre du 7 octobre 2023 par le Hamas comme prétexte pour intensifier la guerre contre les Palestiniens, affirmant que son pays n’aura de répit qu’une fois que tous les ennemis d’Israël seront écrasés. Toutefois, cette position masque une vérité bien plus sombre : loin de chercher la paix, Netanyahou se sert des violences comme une justification pour prolonger l’occupation militaire, augmenter les bombardements et opprimer un peuple déjà épuisé par des années de blocus.

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Une rhétorique guerrière et destructrice

Le discours de Netanyahou est rempli d’une rhétorique qui déshumanise les Palestiniens, les réduisant à des « terroristes » et des « barbares » qu’il faut exterminer. Il compare les attaques israéliennes aux efforts historiques pour vaincre le nazisme, alors même que les bombardements israéliens sur Gaza tuent des milliers de civils, détruisent des infrastructures essentielles et aggravent une crise humanitaire déjà catastrophique.

Ce genre de langage montre clairement que pour Netanyahou, la paix n’est pas une priorité. Au lieu de rechercher une solution diplomatique, il s’engage dans une guerre totale, laissant peu de place à la réconciliation ou à la coexistence. Cette approche ne fait qu’aggraver la haine et la violence, poussant les populations civiles dans une spirale infernale de guerre et de vengeance.

Ignorer les appels à la paix

Ce qui est particulièrement frappant, c’est l’obsession de Netanyahou à faire la guerre tout en ignorant systématiquement les appels internationaux à un cessez-le-feu et à une solution pacifique. Alors que des organisations de défense des droits de l’Homme et des États demandent des négociations et la fin des violences, Netanyahou insiste sur la nécessité de poursuivre la guerre « jusqu’à la victoire », sans se soucier des conséquences humanitaires dévastatrices pour les populations palestiniennes.

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L’indifférence face à la souffrance palestinienne

Netanyahou se présente comme un défenseur d’Israël, mais derrière cette façade se cache une indifférence totale à la souffrance humaine infligée aux Palestiniens. Depuis son retour au pouvoir, il a intensifié les attaques contre Gaza, augmentant les frappes aériennes, les incursions militaires et les punitions collectives. Cette stratégie n’est pas simplement défensive, elle est conçue pour humilier, détruire et anéantir toute résistance, au prix de milliers de vies innocentes.

Discours traduit en français :

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Je n’avais pas l’intention de venir ici cette année. Mon pays est en guerre et lutte pour sa survie. Mais après avoir entendu les mensonges et calomnies dirigés contre mon pays par plusieurs orateurs à cette tribune, j’ai décidé de venir ici pour rétablir la vérité. J’ai décidé de venir ici pour parler au nom de mon peuple, pour parler au nom de mon pays, pour parler au nom de la vérité.

Et voici la vérité : Israël cherche la paix. Israël aspire à la paix. Israël a fait la paix et fera la paix.

Cependant, nous sommes confrontés à des ennemis sauvages qui cherchent notre annihilation, et nous devons nous défendre contre ces meurtriers. Nos ennemis ne cherchent pas seulement à nous détruire, ils cherchent à détruire notre civilisation commune et à nous ramener à un âge sombre de tyrannie et de terreur. L’année dernière, j’avais dit que nous étions confrontés au même choix intemporel que Moïse avait présenté au peuple d’Israël il y a des milliers d’années, alors qu’il entrait dans la Terre Promise. Moïse nous a dit que nos actions détermineraient si nous léguons une bénédiction ou une malédiction aux générations futures. C’est le choix que nous devons faire aujourd’hui : la malédiction de l’agression iranienne incessante ou la bénédiction d’une réconciliation historique entre Arabes et Juifs.

Les jours qui ont suivi ce discours ont fait apparaître plus clairement la bénédiction. Un accord de normalisation entre l’Arabie Saoudite et Israël semblait plus proche que jamais. Mais ensuite est venue la malédiction du 7 octobre. Des milliers de terroristes du Hamas, soutenus par l’Iran, ont fait irruption en Israël dans des camionnettes et sur des motos, commettant des atrocités inimaginables. Ils ont sauvagement assassiné plus de 1 200 personnes, violé et mutilé des femmes, décapité des hommes, brûlé des bébés et des familles entières. Ces scènes rappelaient l’Holocauste nazi.

Le Hamas a kidnappé 251 personnes de plusieurs pays différents, les emmenant dans les cachots de Gaza. Israël a ramené 154 de ces otages, dont 117 vivants. Je veux vous assurer que nous n’aurons de cesse jusqu’à ce que tous les otages restants soient ramenés chez eux. Certains membres de leurs familles sont ici avec nous aujourd’hui. Je vous demande de vous lever avec nous.

Nous sommes également accompagnés par ceux qui ont perdu des proches. Kobe Smno, dont le fils Jonathan a été assassiné, et dont le corps a été emmené à Gaza, en est un exemple. Son cadavre a été pris en otage, ainsi que d’autres personnes. Salim Alatrash a perdu son frère Muhammad, un soldat arabe israélien courageux, dont le corps a également été emmené à Gaza. Et tant d’autres familles sont encore dans l’attente.

Mesdames et Messieurs, la malédiction du 7 octobre a commencé lorsque le Hamas a envahi Israël depuis Gaza, mais elle ne s’est pas arrêtée là. Israël a dû se défendre sur six autres fronts organisés par l’Iran. Le 8 octobre, le Hezbollah nous a attaqués depuis le Liban, tirant plus de 8 000 roquettes sur nos villes, nos civils et nos enfants. Les milices chiites en Syrie et en Irak, alimentées par l’Iran, nous ont attaqués des dizaines de fois cette année. Et pour la première fois, l’Iran a attaqué Israël directement depuis son territoire, tirant 300 drones et missiles contre nous.

Je dis aux tyrans de Téhéran : si vous nous frappez, nous vous frapperons. Il n’y a aucun endroit en Iran où le bras long d’Israël ne peut pas vous atteindre. Cela vaut pour tout le Moyen-Orient. Nous ne sommes pas des agneaux menés à l’abattoir. Les soldats israéliens se battent avec courage et sacrifice.

Mesdames et Messieurs, la ligne séparant la bénédiction de la malédiction est maintenant claire. Voici la carte de la bénédiction : elle montre Israël et ses partenaires arabes formant un pont terrestre entre l’Asie et l’Europe. Ce pont servira à améliorer la vie de deux milliards de personnes. Maintenant, regardez cette deuxième carte, une carte de la malédiction. Elle montre l’arc de terreur que l’Iran a créé, déstabilisant la région et répandant la misère.

Pour trop longtemps, le monde a apaisé l’Iran. Cela doit cesser. Les gouvernements responsables doivent non seulement soutenir Israël dans sa lutte contre l’agression de l’Iran, mais aussi rejoindre Israël pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires. Nous devons tout faire pour que l’Iran n’obtienne jamais ces armes.

Israël a fait son choix. Nous avançons vers une ère de paix et de prospérité. Iran et ses proxies ont également fait leur choix, celui de ramener le monde à un âge sombre de terreur et de guerre. Je vous pose donc cette question : quel choix ferez-vous ?

Nous ne cherchons pas à réinstaller Gaza, nous voulons un Gaza démilitarisé et déradicalisé. Les hostages doivent être libérés, les personnes vivantes et les corps des morts doivent être rendus à leurs familles. Mais si le Hamas ne se rend pas, nous continuerons jusqu’à la victoire totale.

Israël ne reposera pas tant que la menace terroriste, qu’elle vienne du Hamas ou du Hezbollah, ne sera pas éradiquée.

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