Depuis le début des hostilités entre Israël et Gaza le 7 octobre, une guerre de l’ombre entre Israël et l’Iran s’intensifie à des niveaux alarmants. Le conflit, qui dure depuis des décennies, a connu une escalade sans précédent ces derniers mois, avec des attaques de plus en plus directes, tant du côté iranien qu’israélien. Une vidéo récente d’Al Jazeera met en lumière les récents événements de cette confrontation silencieuse, mais violente, qui secoue la région du Moyen-Orient.
Attaques réciproques : drones et missiles au cœur du conflit
En avril, une attaque israélienne a visé le consulat iranien à Damas, tuant un haut commandant des Gardiens de la Révolution iranienne. Cette opération n’était qu’un des nombreux épisodes de ce conflit silencieux, où chaque camp tente d’infliger des coups à l’autre tout en évitant une guerre ouverte. Deux semaines après cette attaque, l’Iran a lancé une réponse massive, tirant 300 drones et missiles en direction d’Israël. Pour la première fois, ces frappes ont été menées directement depuis le sol iranien, marquant un tournant significatif dans cette guerre de l’ombre.
Quelques jours plus tard, Israël a abattu trois drones au-dessus de l’Iran central, dans une action considérée comme une riposte à ces attaques. Ce cycle de représailles démontre la montée des tensions et laisse présager une potentielle escalade à grande échelle.
Une guerre qui déborde les frontières de Gaza
L’un des moments les plus marquants de cette escalade a été l’assassinat en juillet du leader politique du Hamas, Ismaël Han, lors de sa visite en Iran pour l’inauguration du nouveau président. Son assassinat dans la maison d’hôtes où il séjournait a été attribué à une frappe israélienne, ce qui a provoqué une indignation et une réaction immédiate de la part de l’Iran.
Quelques jours seulement avant cette attaque, l’Iran a tiré près de 200 missiles sur le territoire israélien, une opération deux fois plus massive que celle d’avril. Le gouvernement américain a immédiatement réagi en condamnant cette escalade et en exprimant ses préoccupations sur la stabilité régionale.
Une riposte israélienne imminente ?
Dans un contexte de tensions croissantes, Israël semble se préparer à une attaque de grande envergure contre l’Iran, en réponse aux récents tirs de missiles. Selon les experts, cette possible offensive pourrait cibler des infrastructures clés, telles que le réseau électrique iranien ou ses installations pétrolières. Cela pourrait déclencher une crise encore plus importante dans la région, avec des répercussions sur les populations civiles.
L’Iran, de son côté, se prépare également à un éventuel affrontement direct. Le gouvernement iranien a déclaré que ses forces militaires étaient en état d’alerte maximale et prêtes à repousser toute attaque israélienne. Des rapports indiquent également que la population iranienne se prépare à des pénuries de carburant, craignant que les frappes israéliennes ne perturbent les infrastructures énergétiques du pays.
Désaccords internes en Iran : Riposte ou prudence ?
Alors que la menace d’une confrontation directe plane, des divisions apparaissent au sein du gouvernement iranien. Certains responsables prônent une réponse musclée, incluant des attaques contre des cibles américaines dans la région, tandis que d’autres préfèrent éviter une escalade qui pourrait aliéner les alliés régionaux récemment acquis, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Le leadership iranien semble jouer la carte de la « patience stratégique », comme l’a souligné le Guide suprême lors de son sermon du vendredi, affirmant que l’Iran répondra « à un moment de son choix ». Cette doctrine, bien que prudente, est perçue comme une manière de garder l’initiative tout en évitant de tomber dans le piège d’une confrontation directe orchestrée par Israël.
L’avenir incertain d’un conflit prolongé
Bien que la guerre ouverte entre Israël et l’Iran ne soit pas encore inévitable, la situation actuelle montre que les deux pays s’engagent dans un conflit de plus en plus ouvert. L’Iran, fidèle à sa stratégie de long terme, continue de s’appuyer sur ses alliés régionaux pour maintenir la pression sur Israël, tandis que ce dernier, soutenu par les États-Unis, se prépare à des actions militaires potentiellement dévastatrices.
Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si ce conflit de l’ombre se transforme en une guerre totale, ou si la diplomatie parviendra à calmer les tensions croissantes au Moyen-Orient.
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