Nous regardons ce monde en lambeaux, où les enfants se tiennent immobiles, l’innocence brisée, devant le théâtre de la destruction. La terre est déchirée, les bâtiments ne sont plus que des carcasses de béton, et la fumée qui s’élève porte les cris étouffés de l’humanité.
Olivier solitaire au milieu de cette scène, l’arbre de vie semble défier le carnage, ses racines ancrées dans le sol blessé. Il porte le poids de lutte, de douleur, et de résilience. Mais jusqu’à quand ? Jusqu’à quand serons-nous prisonniers de ce cycle infernal de violence, où la réponse à la souffrance est encore plus de souffrance, où le remède à l’injustice est une nouvelle injustice ?
Nous sommes perdus dans une guerre d’idéologies, de territoires, et de fierté. Une guerre qui consomme des vies, ravage des familles, et enterre les rêves sous les décombres. Que reste-t-il quand la fumée se dissipe et que le silence s’installe, sinon le vide glacial d’une paix jamais trouvée ?
Peut-être est-il temps de regarder au-delà de l’horizon des différences et de reconnaître la flamme commune qui brûle en chaque être humain. Peut-être est-il temps de questionner la folie qui consiste à croire que la paix peut être forgée par l’acier et le feu.
Quand cette folie cessera-t-elle ? Quand nos cœurs se souviendront-ils que, par-delà les frontières, nous sommes tous enracinés dans le même sol ? L’olivier, cet ancien témoin, murmure son appel à l’unité dans le vent qui souffle à travers ses branches.
Écouterons-nous enfin ?
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