Lors de la session des Nations Unies, une jeune militante américaine a délivré un message passionné en faveur des droits des peuples autochtones, de la justice climatique et de la fin des violences en Palestine. Son discours puissant met en lumière l’urgence d’un changement radical dans la manière dont les gouvernements mondiaux abordent ces crises interconnectées, en particulier le génocide du peuple palestinien.
Un appel aux ancêtres et à la Terre
Dès le début de son intervention, la militante a invoqué les esprits des ancêtres et la Terre Mère, soulignant le lien sacré que les peuples autochtones partagent avec la nature. Elle a remercié les plantes, les animaux et les lieux sacrés qui, depuis des millénaires, ont offert à l’humanité les connaissances nécessaires pour coexister en harmonie avec la création. Cependant, elle a averti que cet équilibre est gravement menacé par la cupidité des entreprises et les guerres incessantes, amenant notre planète au bord de l’extinction.
Le rôle des jeunes et des peuples autochtones dans la résistance
La militante a ensuite évoqué la douleur que ressent sa génération face aux catastrophes climatiques croissantes, qui auraient pu être évitées, et aux violences en Palestine, diffusées en direct sur les téléphones. Elle a dénoncé l’inaction des gouvernements face aux appels mondiaux à un cessez-le-feu, tout en soulignant l’ironie du discours sur le « développement durable » au sein des Nations Unies, qu’elle qualifie de « colonialisme vert ». Selon elle, les peuples autochtones, qui protègent 80 % de la biodiversité mondiale, continuent d’être ignorés dans les discussions internationales.
La Palestine, symbole de la lutte mondiale pour la justice
L’un des aspects les plus frappants du discours est la manière dont la militante relie la lutte des peuples autochtones à travers le monde, y compris en Palestine. En mettant en lumière le génocide des Palestiniens, elle dénonce l’indifférence des puissances mondiales face aux souffrances de ce peuple. Le lien qu’elle établit entre la dégradation de l’environnement et les injustices subies par les Palestiniens renforce l’idée que la lutte pour la justice climatique est inséparable de la lutte pour les droits humains.
Une vision d’espoir malgré tout
Malgré le tableau sombre qu’elle dépeint, la militante offre un message d’espoir. Elle insiste sur le fait que les peuples autochtones, dotés de savoirs ancestraux et de technologies durables, détiennent les clés pour rétablir l’équilibre et trouver des solutions intergénérationnelles. Elle exhorte les dirigeants mondiaux à ratifier la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, à réduire les budgets militaires, et à allouer ces ressources à des solutions climatiques. Elle appelle également à une restitution des terres aux peuples autochtones et à une réelle représentation de ces communautés dans toutes les instances de l’ONU.
Le rôle crucial des jeunes
Le discours se termine par un appel à la jeunesse autochtone et à tous les jeunes du monde à ne pas céder à la désillusion. Leur responsabilité est immense : protéger le sacré, maintenir vivantes leurs cultures et leurs cérémonies, et continuer à se battre pour un avenir habitable. Selon elle, la jeunesse autochtone possède le « remède » dont le monde a besoin, et avec l’aide de la création, ils parviendront à inverser la tendance pour les sept prochaines générations.
Ce discours percutant illustre non seulement la lutte des peuples autochtones pour leurs droits, mais également l’interconnexion de cette lutte avec celle du peuple palestinien. En se dressant contre les oppressions mondiales, les jeunes militants appellent à une transformation radicale de nos sociétés, où la justice, l’équité et la durabilité ne seraient plus des slogans vides, mais des réalités concrètes pour toutes les générations futures.
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