Marc Botenga, eurodéputé du Parti du Travail de Belgique (PTB), se dresse seul, la voix tremblante de colère et d’indignation, devant l’hémicycle silencieux du Parlement européen. Il y a des moments où les mots deviennent trop lourds, trop chargés d’émotion pour ne pas éclater en vérité brutale. Dans une intervention poignante, il pose la question que l’Europe refuse de se poser : comment pouvez-vous rester silencieux face à l’horreur absolue ?
« Comment regardez-vous vos enfants en rentrant chez vous ? »
Dans une vidéo bouleversante, Marc Botenga commence par cette question terrifiante : « Comment est-ce que le soir, quand vous rentrez chez vous, vous regardez vos enfants ? » Ces mots frappent comme un coup de poing. Les dirigeants européens, assis confortablement dans leurs fauteuils, peuvent-ils vraiment ignorer la souffrance des enfants de Gaza ? Botenga leur lance un miroir, leur renvoyant une image cruelle d’hypocrisie. Alors qu’ils embrassent leurs propres enfants, d’autres, à Gaza, sont ensevelis sous les décombres, privés de leur droit fondamental à la vie.
Botenga ne se contente pas de dénoncer. Il accuse, avec toute la puissance émotionnelle d’un homme écœuré par l’inaction : « On nous a appris que l’Europe, c’était les droits humains, le droit international. » Mais où sont ces valeurs aujourd’hui, face au génocide à Gaza ?
Un génocide en cours, une complicité insoutenable
Marc Botenga ne mâche pas ses mots. Il appelle les choses par leur nom : « Ce massacre, ce génocide, est perpétré par Israël avec le plein soutien des pays et des gouvernements européens. » Les corps des enfants palestiniens, les ruines des maisons, les cris des familles endeuillées ne sont pas des accidents de guerre. Ce sont les résultats d’une politique délibérée de destruction. Et cette destruction, souligne Botenga, est possible grâce à la complicité silencieuse de l’Europe.
L’orateur évoque la Cour pénale internationale, qui devrait lancer un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou. « Pourquoi la justice internationale reste-t-elle muette face à l’évidence ? » demande-t-il avec amertume. « Quand ce sont vos alliés qui commettent des crimes, vous fermez les yeux. »
Un silence qui tue
Botenga plonge profondément dans la douleur des mots. L’Europe, dit-il, ferme les yeux sur un génocide en cours. Elle préfère rester spectatrice, complice passive d’une horreur qui se déroule en plein jour. Les gouvernements européens, sous couvert de diplomatie, cautionnent l’indéfendable. Et pendant ce temps, à Gaza, des milliers d’innocents sont massacrés.
Vous crachez sur les morts
Chaque mot de Botenga est une lame qui tranche dans le vif. « Si vous défendez cette politique, vous crachez sur les morts, comme s’ils n’avaient aucune valeur. » Peut-on imaginer un jugement plus cruel, plus implacable ? La voix de Botenga tremble, mais elle ne cède pas. Il est là pour dénoncer l’injustice, pour porter la voix de ceux que l’Europe refuse d’entendre.
Le Parlement européen face à ses responsabilités
Face aux regards détournés, Botenga force à voir l’horreur en face. Il demande : « C’est ça l’Europe ? C’est ça vos valeurs ? » Cette question, brûlante de vérité, laisse le Parlement européen dans un silence glacé. Ce silence, c’est celui de la complicité. Le silence qui laisse les bombes tomber sur Gaza, qui accepte l’inacceptable. Chaque jour d’inaction est un jour de plus où le sang coule à Gaza.
Marc Botenga rappelle que l’Europe se targue d’être le champion des droits humains, mais quand il s’agit de Palestine, ces valeurs semblent s’évaporer. « Pourquoi, quand c’est votre allié qui tue, vous détournez le regard ? » demande-t-il avec une intensité déchirante.
Un appel à l’humanité
« Chaque enfant tué à Gaza aurait pu être le vôtre. Chaque famille détruite aurait pu être la vôtre. » Botenga appelle à l’empathie, à l’humanité que l’Europe semble avoir oubliée. Il ne parle pas seulement au nom des Palestiniens, il parle au nom de l’humanité toute entière. Comment pouvons-nous rester indifférents face à tant de souffrance, face à une injustice aussi flagrante ?
L’Europe ne peut plus se cacher derrière les faux-semblants. Elle ne peut plus prétendre défendre les droits humains tout en soutenant tacitement un génocide. Marc Botenga nous rappelle, avec une émotion brute et bouleversante, que l’inaction est une forme d’approbation. Chaque minute que l’Europe passe sans agir est une minute où l’horreur continue.
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