Dans une intervention éloquente et déterminée, la ministre de la Barbade a critiqué l’utilisation sélective des Écritures bibliques par le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, pour justifier la politique israélienne, notamment ses actions militaires à Gaza. Elle a aussi réaffirmé le soutien de la Barbade à la solution des deux États et à la reconnaissance pleine et entière de la Palestine.
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La Bible ne justifie pas la violence
Dans son discours, la ministre a souligné qu’il est hypocrite d’utiliser la Bible lorsqu’elle convient à des intérêts politiques et de l’ignorer dans d’autres contextes. Elle a fait référence à des passages de l’Ancien et du Nouveau Testament, rappelant que la vengeance n’a pas sa place dans les enseignements chrétiens. « On ne peut pas utiliser la Bible lorsqu’elle nous convient et la rejeter lorsqu’elle ne nous convient pas« , a-t-elle déclaré, en faisant allusion aux justifications de Netanyahou pour les actions militaires israéliennes.
Elle a insisté sur l’importance de respecter les valeurs chrétiennes de justice et de paix, dénonçant l’usage disproportionné de la force par Israël contre Gaza, qui a provoqué une crise humanitaire majeure.
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Le soutien à la Palestine et la solution des deux États
La Barbade a officiellement reconnu l’État de Palestine et a établi des relations diplomatiques avec lui, une démarche que la ministre a défendue avec passion. Depuis 1969, son pays soutient la solution des deux États comme étant la seule voie pour parvenir à une paix durable dans la région, malgré les nombreux obstacles qui rendent cet objectif lointain aujourd’hui. Elle a affirmé que les Palestiniens ont droit à une reconnaissance pleine et entière au sein de la communauté internationale, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies, qui s’adresse à tous les peuples, sans exception.
Critique de la réponse d’Israël à Gaza
Si la ministre a condamné fermement les actions du Hamas lors des événements du 7 octobre, elle a également dénoncé la réponse violente et disproportionnée d’Israël. Elle a insisté sur le fait que les lois internationales régissant les conflits armés existent pour protéger les civils et que les violations répétées de ces règles par Israël à Gaza sont inacceptables. « Rien ne saurait justifier » de tels actes, a-t-elle ajouté.
Un appel à la paix et à la justice mondiale
Au-delà du conflit israélo-palestinien, la ministre a élargi son discours pour aborder d’autres crises mondiales, notamment la guerre en Ukraine, les violences en Haïti, et la prolifération des armes à feu dans les Caraïbes et en Amérique latine. Elle a dénoncé la manière dont les armes fabriquées aux États-Unis alimentent la criminalité dans des régions déjà fragiles et instables.
En conclusion, elle a appelé à une « réinitialisation » des relations internationales et à une gestion plus juste et équitable des crises mondiales. Selon elle, la communauté internationale doit assumer ses responsabilités et agir pour résoudre les conflits plutôt que de les alimenter.
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