Macron, un médiateur ou un complice ?

Dans une récente déclaration, Emmanuel Macron se positionne comme un médiateur, appelant à une désescalade entre Israël et le Hezbollah. Cependant, cette prise de position évite toute critique sérieuse envers Israël, dont les actions militaires tuent des milliers de civils palestiniens. Macron appelle à une paix diplomatique, mais sans jamais remettre en cause la violence systématique et disproportionnée d’Israël.

Une posture hypocrite face au génocide à Gaza

En mettant sur le même plan Israël, une puissance militaire occupante, et le Hezbollah, Macron minimise les réalités coloniales. Son appel à la cessation des hostilités masque l’ampleur des massacres en cours à Gaza, où des enfants, des femmes et des familles entières sont décimés. En ne condamnant pas fermement les actions d’Israël, il se rend complice de la perpétuation de ce génocide.

Soutien tacite aux intérêts militaires français

Alors que Macron demande au Hezbollah de cesser les tirs de roquettes, il passe sous silence les armes françaises fournies à Israël. La France, deuxième exportateur mondial d’armements, joue un rôle clé dans l’alimentation de la machine de guerre israélienne. Cette hypocrisie souligne la complicité française dans les crimes de guerre commis contre les Palestiniens.

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Un discours trompeur pour maintenir le statu quo colonial

En appelant simplement à la « désescalade », Macron contribue à maintenir un statu quo injuste. Son refus de reconnaître le contexte colonial israélo-palestinien et de critiquer ouvertement les crimes commis par Israël renforce l’impunité de cet État. Derrière un vernis diplomatique, Macron protège les intérêts économiques et militaires de la France dans la région, au détriment des droits humains des Palestiniens.

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