Dans une intervention saisissante devant le Conseil de sécurité des Nations Unies (UNSC), le président sud-africain a délivré un avertissement sans équivoque à la communauté internationale, exigeant des mesures concrètes contre Israël pour les crimes perpétrés contre les Palestiniens, sous peine de voir des actions indépendantes s’intensifier. Ce discours a soulevé des questions cruciales sur l’inaction internationale face aux violations du droit international par Israël, ainsi que sur le rôle de l’Afrique dans la résolution des conflits mondiaux.
- Condamnation ferme des actions israéliennes à Gaza
- Appel à l’application du droit international
- Appel à un cessez-le-feu et à une solution à deux États
- Réformer le Conseil de sécurité de l’ONU : un appel à plus d’inclusivité
- L’Afrique prête à jouer un rôle plus actif dans les affaires mondiales
- Un appel à l’action mondiale pour la Palestine et l’Afrique
Condamnation ferme des actions israéliennes à Gaza
Le président a commencé son discours en rappelant les attaques de Hamas qui, 11 mois plus tôt, avaient coûté la vie à 1 200 personnes et conduit à la prise d’otages. Bien que l’Afrique du Sud ait condamné cette attaque, il a insisté sur le fait qu’Israël avait répondu par des actes de punition collective contre la population de Gaza, une pratique que la communauté internationale considère comme une violation flagrante du droit humanitaire.
Selon les chiffres cités, plus de 41 000 Palestiniens ont été tués à Gaza, où des hôpitaux, des écoles, des mosquées et des églises ont été détruits par les frappes israéliennes. Le président a souligné l’urgence humanitaire dans la région, affirmant que la situation « devrait choquer notre humanité collective ». Il a également comparé la situation palestinienne au régime d’apartheid que l’Afrique du Sud a subi, déclarant : « Nous savons ce qu’est l’apartheid, nous l’avons vécu. Nous ne resterons pas silencieux alors qu’il est infligé à d’autres. »
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Appel à l’application du droit international
Le président sud-africain a fermement insisté sur l’importance de respecter le droit international sans sélectivité. Il a rappelé que personne n’est au-dessus des lois et que l’application du droit doit être universelle, sans qu’un État ne soit plus « égal » qu’un autre. Il a également fait référence à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, invoquant les obligations légales des États membres.
En décembre 2023, l’Afrique du Sud avait saisi la Cour internationale de justice (CIJ), demandant qu’Israël soit jugé pour génocide. Le président a noté que plusieurs nations soutenaient cette initiative et que la CIJ avait conclu qu’il existait des preuves crédibles d’un génocide contre le peuple palestinien. Il a appelé les États à agir pour empêcher ce génocide et à cesser de contribuer directement ou indirectement aux crimes israéliens.
Appel à un cessez-le-feu et à une solution à deux États
Dans la seconde partie de son discours, le président a renouvelé l’appel de l’Afrique du Sud en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages. Il a affirmé que la seule solution viable et durable était la création d’un État palestinien coexistant pacifiquement aux côtés d’Israël, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Il a également exprimé une inquiétude plus large pour la paix et la sécurité mondiales, appelant à des efforts pour mettre fin aux conflits dans d’autres régions, notamment en République démocratique du Congo, au Soudan et en Ukraine, tout en soutenant les aspirations à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Réformer le Conseil de sécurité de l’ONU : un appel à plus d’inclusivité
Le président sud-africain a profité de son discours pour remettre en question la composition actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a qualifiée d’injuste et désuète. Il a souligné que 78 ans après sa création, le Conseil ne reflète toujours pas la réalité géopolitique du monde moderne, notamment avec l’exclusion de l’Afrique des structures décisionnelles clés. Il a insisté sur la nécessité de réformer le Conseil pour inclure l’Afrique et les autres régions sous-représentées.
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L’Afrique prête à jouer un rôle plus actif dans les affaires mondiales
Le président a conclu en réaffirmant que l’Afrique était prête à prendre sa place sur la scène internationale, notamment à travers son engagement en faveur du développement économique via l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf). Il a également abordé la question du changement climatique, soulignant que bien que l’Afrique soit parmi les régions les moins responsables du réchauffement climatique, elle en subit de plein fouet les conséquences, avec des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes.
Enfin, il a insisté sur la nécessité d’une collaboration plus étroite entre l’ONU et l’Union africaine pour résoudre les conflits et répondre aux causes profondes de l’instabilité sur le continent.
Un appel à l’action mondiale pour la Palestine et l’Afrique
Le discours du président sud-africain devant le Conseil de sécurité des Nations Unies a été un cri d’alarme pour la communauté internationale. Il a non seulement dénoncé les injustices faites au peuple palestinien, mais a aussi plaidé pour une refonte du système mondial qui marginalise encore trop souvent les nations africaines. Il a appelé à une réponse collective pour établir une paix durable en Palestine, mais aussi à travers le monde, tout en réaffirmant le rôle central que l’Afrique doit jouer dans cet effort global.
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